Mongo Santamaría, Willie Bobo, "Patato" Valdés
Au cours de la première décennie, participent à l'orchestre des musiciens de première classe, tels les trombones Eddie Bert et Kai Winding ; les ténors Gustavo Más et "Tata" Palau; les trompettistes Doc Severinsen et "Puchi" Boulong; le flûtiste Alberto Socarrás, et le pianiste et arrangeur Gil López. La formation verra défiler tout ce qui compte et brille dans les percussions : "Chano" Pozo, Manny Oquendo, Mongo Santamaría, Willie Bobo, "Patato" Valdés, Cándido, José Mangual, Julito Collazo, Francisco Aguabella, Johnny Pacheco, Willie Rodríguez et Ray Barretto.
Machito
Dans les années cinquante, entame une autre relation étroite, devant durer de longues années, avec le célèbre bassiste de "Machito", Bobby Rodríguez. Des vocalistes comme Vicentico, Alfredito Valdés, Gil Monroig, Santos Colón, "Vitín" Avilés, Yayo "El Indio", Bobby Capó, Rolando Laserie, La Lupe et Celia Cruz, apporteront leur considérable talent à l'orchestre. Ils seront pour beaucoup dans sa côte, et même dans sa survie au temps du rock et du boogaloo des années soixante, puis des synthés dix ans plus tard.
Latin Percussion Jazz Ensemble
Puente commence une nouvelle vie vers la fin des années soixante-dix, lorsqu'il rejoint avec "Patato" le Latin Percussion Jazz Ensemble. Enregistre deux disques, puis part en tournée en Europe et au Japon avec le groupe. Constate un intérêt nouveau pour la musique instrumentale. À partir des années quatre-vingts, tout en continuant d'enregistrer avec des chanteurs comme Azuquita et La India, son énergie se tourne vers le jazz.
Alfredo de la Fe
Du LPJE, il adoptera le pianiste Jorge Dalto et le violoniste Alfredo de la Fe. Lors de la maladie de Dalto et du départ subit de De la Fe pour la Colombie, le timbalero entame une autre collaboration durable avec le pianiste Sonny Bravo. Les habitués de la nouvelle formation sont Mario Rivera, Piro Rodríguez et les percussionnistes "Dandy" Rodríguez et José Madera. Pour ses enregistrements pour la Concord Picante, il comptera sur des invités de luxe, comme Maynard Ferguson, Terry Gibbs, Phil Woods et George Shearing. Que Puente soit une institution, peu en doutent au cours des années 90.
Ran Kan Kan, Oye cómo va
El cayuco, Ran Kan Kan, Oye cómo va, Pa los rumberos figurent parmi ses morceaux les plus écoutés. Les deux derniers sont des atouts-maîtres dans le rock latino du guitariste Carlos Santana.
Puente in Percussion
Latin Jazz All-Stars
Puente fera date dans la rythmique afro-cubaine avec sa trilogie de percussions : Puente in Percussion (1955), Top Percussion (1957) et Tambó (1960). En 1958, alors que "Machito" enregistre avec Herbie Mann, le vibraphoniste élargit son domaine avec Woody Herman, ainsi qu'avec Charlie Byrd. En 1992, antichambre de sa septième décennie, Puente crée sa formation définitive, les Golden Latin Jazz All-Stars, qui lui permettra des échanges avec des piliers du jazz latino d'aujourd'hui, tels Hilton Ruiz, Dave Valentin, Charlie Sepúlveda, Andy González, Ignacio Berroa, Giovanni Hidalgo.
Machito Forever
Parmi les morceaux que le timbalero dédiera à ses références musicales figurent Machito Forever (1987) et Ode to Cachao (1989). Même quand il intervient au vibraphone ou à la marimba, tout dans sa musique, y compris les percussions, est fait en fonction du swing. Tito Puente restera un show man complet.
Les deux enfants du Barrio
Bien que le son de Palmieri prédomine en raison du rôle joué par le trompéttiste Piro Rodriguez, l'orchestre à une réelle importance en mêlant deux styles de musique latine, Tito Puente, décédé en juin 2000 restera un de musiciens le plus influant de ces cinquante dernières années. Son album 'Obra maestra' (RMM / DAM) enregistré avec Eddie Palmieri et de nombreux invités prestigieux sortit quelques semaines avant sa mort restera donc sa dernière production musicale. le titre "Finally" étant devenu "Masterpiece". dans ce disque de Salsa, saupoudré de Jazz, deux thèmes écrits par Palmieri inspirés par la culture Yoruba "Yambu Pa, Inglaterra", et "Itutu Ache".