Ritmos
Alucinantes
Ritmos alucinantes - Clovis Pereira
Cesare Marchini
Caravan, Cha-Cha-Cha
Jusque dans les années 1950, La Havane attire les touristes étrangers et devient un lieu de plaisir et d’effervescence. De très nombreux artistes s’y rassemblent et jouent dans les nightclubs, cabarets, hôtels et casinos. C’est l’âge d’or de la musique cubaine. Les artistes cubains ont également la cote ailleurs dans le monde, de Paris à New York, de Mexico à Los Angeles. Chanteurs et musiciens passent à la radio et apparaissent dans des films locaux, parfois même à Hollywood. C’est la grande période des films « exotiques », se déroulant sous les tropiques.
Cha Cha Boys
Cha-Cha Boys - Esmeralda Macarenas
Havana in Hi-Fi
Havana in Hi-Fi - Richard Hayman
Latin Dance Party
Latin Dance Party - Erwin Halletz y su orquesta
Conga Cha-cha a Gogo
Conga Cha-cha a Gogo - Los Albinos
Great Mambos - Perez Prado
Le Cha Cha Cha, c’est Pérez Prado qui en fera un style à part entière au début des années 50. Sa musique est essentiellement instrumentale et ses arrangements percutants. Il compose des morceaux comme « Mambo n°5 » qui deviennent des succès immédiats. Il fait carrière aux Etats-Unis où il s’installe en 1951, tout comme de nombreux immigrés hispanophones – Cubains et Portoricains – qui influencent durablement la vie musicale des grandes villes, de New York en particulier. La métropole devient un centre de création important et attire de nombreux musiciens d’origines diverses (Tito Puente, Tito Rodríguez, Joe Loco…), ce qui favorise l’essor de clubs latins comme le Birdland ou le Palladium.
Tropical Moonlight
Tropical Moonlight - Stanley Black
Le cha cha cha prend rapidement la place du danzón et il est interprété par de nombreux orchestres, comme l’Orquesta Aragón, fondé en 1939 à Cienfuegos par le contrebassiste Orestes Aragón, ou encore José Fajardo y sus Estrellas, l’attraction principale du club Montmartre. Le style est extrêmement populaire jusqu’à la fin des années 1950.
Xavier Cugat
Mambo - Xavier Cugat
Au cours des années 1930 et 40, les orchestres « latins » gagnent en popularité aux Etats-Unis. Celui de Xavier Cugat en est un exemple. Catalan d’origine, cet Américain a étudié les musiques à Cuba. Il fait carrière à New York où son orchestre joue à l’hôtel Waldorf Astoria et à Hollywood, apparaissant dans divers films. Sa musique est inspirée des rythmes cubains mais s’en éloigne aussi, lorgnant vers un certain easy listening et vers l’exotica, deux styles plus aisés à écouter.
Percussions Afro-cubaines
Congas
Anga nous montre sur une video, l'avenir des congas. A travers une méthodologie basée sur le traditionnel, il explique plusieurs de ses méthodes qu'il utilise pour développer ses "patterns", riffs et solos. Dans la partie Marcha, Guaguanco et Soloing, Anga révèle ses incomparables patterns et variations sur cinq congas. Les interprétations en duo avec le virtuose pianiste Cubain Gabriel Hernandez aident a illustrer les idées d'Anga lorsqu'il détaille ses phrases solos, en jouant chacune d'elles lentement et en expliquant l'origine de chaque riff.